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231 Comment être heureux avec du whisky

vendredi 05 octobre 2007 • 01:41 (CEST)

Libre toute la matinée de ce jeudi, j'en ai profité pour faire un petit tour dans le centre de Vienne qui n'est pas vraiment éloigné de chez moi (deux arrêts de métro) : Kärntner Straße et le secteur de la cathédrale avec les rues piétonnes, ce qui donne une balade fort agréable.

L'après midi se tenait dans la salle de bal numéro 3 un cours de microéconomie. Le professeur N. qui l'enseigne est un fan de tout ce qui est britannique, depuis les vêtements jusqu'à l'accent et bien plus encore.

Le cours avait lieu de 14h15 à 16h.

Petit extrait : le but du jeu est de remplir l'objectif être heureux, et pour cela, on utilise comme moyen boire du whisky. Plus on boit de whisky, plus on est heureux. Mais à un moment donné, si on boit encore plus de whisky, on n'est pas plus heureux. En fait petit à petit la tendance s'inverse et si on continue à boire du whisky, on devient moins heureux et c'est là qu'on est malade. Et l'intérêt de tout ça, c'est de savoir combien de verres ou de bouteilles de whisky il faut boire pour être le plus heureux possible et à quel moment il faut s'arrêter pour rester le plus heureux possible (beaucoup de gens devraient prendre ce cours, vous ne pensez-pas ?).

Et bref, chemin faisant, la pendule sonne 15 heures (en fait, elle marque 15 heures ; c'est la sonnerie de l'école d'à-côté qui sonne 15 heures). Et le professeur N. de nous confier qu'à 15 heures, il aime bien prendre une tasse de thé, et si nous passions au bar ?

Avouez que ça ne manque pas de cachet.

Dans la soirée, c'est Mitbewohner qui débarque enfin, tout frais venu d'Innsbruck par char à boeufs le train, tout fatigué par le voyage. Un grand Tyrolien  sympa comme tout passé un moment de flottement au début, mais rien de plus normal.

Décision est prise d'aller manger quelque chose pour pouvoir faire connaissance et discuter tranquillement (en réalité, vu le monde qu'il y avait, « tranquillement » n'est peut-être pas le mot le plus approprié). En discutant (en anglais), on dégage plusieurs points positifs : on aime tous deux les environnements calmes, on n'est ni l'un, ni l'autre des bêtes de fête, et on est tous les deux un peu maniaques sur les bords. Sans compter que c'est également un gros geek (déjà indigné que notre connexion au net ne soit pas encore active !) et en plus il aime les trains ! Bref, on semble être bien tombés. On a plus de chance que ceux qui rencontrent une personne incompatible ! Et c'est ainsi que cette soirée fut la première d'une longue série de dîners à la Schnitzelhaus la plus proche.

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