290 Houston et Galveston
jeudi 11 juin 2009 • 08:25 (CEST)
A 7 heures du matin, après une nuit en dents de scie (je me suis réveillé trois fois, aux heures auxquelles je suis normalement susceptibles de me lever à la maison... par exemple à 2h30 locales (9h30 à Paris), c'est parti pour un petit déjeuner « à la française » (je sais, on se demande quel est l'intérêt de faire tout ce chemin pour des trucs qu'on pourrait avoir à la maison lol) dans un lieu sympathique nommé La madeleine. Boulangerie traditionnelle à la française. En fait, et à ma grande surprise - j'avais gardé des souvenirs bizarres de la boulangerie traditionnelle à la française quand j'étais dans le Minnesota il y a dix ans - les viennoiseries étaient très réussies... malgré quelques bizarreries : ainsi ils sembleraient que les américains aiment manger des quiches lorraines pour leur petit déjeuner.
Puis, petit tour « du quartier », c'est à dire du centre historique (« Downtown », « CBD » pour les grands géographes ; pour les autres, « le lieu où il y a les gratte-ciels »). Comme d'habitude aux Etats-Unis, tout est grand : les tours, les voitures, les routes, et même les gens. Pourtant, le centre de Houston est assez sympa dans son genre, avec beaucoup de verdure dont de nombreux parcs qui seraient très agréables à arpenter sans le soleil de plomb qui rend l'atmosphère étouffante. Il existe aussi un réseau de tunnels contenant des commerces (principalement des fast-foods, en fait) sous la ville, qui permet de se déplacer à l'abri du soleil et de la chaleur. Ce qui est marrant dans l'histoire, c'est que les canadiens font des tunnels pour se protéger du froid et qu'ici ils les font pour se protéger de la chaleur !
On décide alors, vu qu'il fait très chaud, de se diriger vers la mer et l'île de Galveston, celle qui a été dévastée par l'ouragan Ike il y a quelques mois, à 80 km au sud d'ici. Evidemment 80 km ça paraît beaucoup comme ça mais en fait sur la carte c'est une minuscule distance, sans compter que l'autoroute I-45 qui y mène est constituée de 2 fois 5 voies sur une bonne partie du parcours, ce qui permet de couvrir la distance assez rapidement.
Galveston porte encore les stigmates de l'ouragan : maisons à moitié détruites, promontoires dont l'accès s'est écroulé, toits provisoires et, dans le centre ville, une ligne bleue, dite « Ike line », qui orne certains bâtiments pour montrer jusqu'où l'eau est montée, soit à environ 2 mètres du sol. Le centre lui-même est relativement clean ; Galveston est une petite ville sans gratte-ciels.
L'eau, quant à elle, était vraiment très bonne ; chez nous, on n'en trouve pas d'aussi chaude même dans les piscines. Si la plage principale était bondée, il fut relativement aisé d'en trouver des plus tranquilles.
À l'heure du dîner... petit restaurant italien très sympa (mais où personne ne comprenait apparemment l'italien) où tout se personnalise : la carte des pizzas, par exemple, se résume à une liste d'ingrédients suivie d'une liste de prix dépendant du nombre d'ingrédients. Idem pour les pâtes. Comme ça tout le monde est content :)