Le blog de Clem

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289 Loin

mercredi 10 juin 2009 • 05:50 (CEST)

Je suis parti en vacances. Enfin me direz-vous. Depuis le temps que j'essayais d'organiser ça, il était vraiment temps que ça se passe. Mais bon les opportunités ne sont pas toujours au rendez-vous.

Aéroport de Paris-Charles de Gaulle, 9h30 du matin ce 9 juin. Le temps était couvert et la température assez basse (8°C) ; des manches longues n'étaient pas de trop. L'avion, un Boeing 777-300 d'Air France, est plein d'américains de retour de vacances, ce qui s'explique aisément puisqu'il s'agit d'un vol opéré conjointement avec Delta Airlines. En tous cas, le vol promet d'être long. Heureusement, ces avions ont des systèmes de détente embarqués, sous la forme d'une petite télévision à écran tactile avec une télécommande, qui offre tout un tas de possibilités : vidéo à la demande (VOD) dont films et séries TV, musique à la demande, jeux vidéos... et même des informations sur le vol (distance, altitude, etc) avec des cartes et une caméra embarquée qui montre ce qui se passe en dessous.

Le vol se passe bien : Londres, Manchester, Belfast... L'Irlande vue du ciel, c'est très joli, très escarpé. Puis vient l'Atlantique, au large de l'Islande et du Groenland, puis le Québec, au dessus de Sept-Îles ; voici une petite image du Canada que je vous transmets en exclusivité :

Le Canada par Air France
Nuageux, le Canada vu du ciel, hein ?
Vue aux environs de Sept-Îles, Québec

Le vol se poursuit par Toronto, Detroit, Memphis... et finalement, l'arrivée à Houston-George Bush International Airport (IAH pour les intimes). Ici, contrairement à Paris, il fait chaud, plus de 30°C.

La file d'attente s'étire sur des kilomètres aux postes d'immigration ; vu le nombre de Coréens et de Japonais, des avions en provenance de Séoul et/ou de Tokyo se sont probablement posés en même temps que le notre... Finalement, une heure plus tard, je récupère ma valise et je sors après un ultime contrôle des douanes. A ce sujet, je dois dire que j'ai été chanceux : l'officier d'immigration s'est contentée de me demander pourquoi j'étais là, avec qui et jusqu'à quand ; quant à l'officier des douanes, il s'est contenté de jeter un œil à ma déclaration et de m'indiquer la porte de sortie d'un geste vague. J'ai en tous cas eu plus de chance que le citoyen britannique juste devant qui a dû aller au poste de contrôle pour une fouille en règle de sa valise.

Après l'arrivée, et le dépôt des valises, petites courses de première nécessité après avoir déjeuné-dîné (quand même, ça sert) à Beck's Prime, une chaîne de restauration propre au Texas. J'en ai profité pour sympathiser avec la faune locale qui en a profité pour se servir :

Un écureuil représentant la faune locale   L'écureuil mange une frite !

Et c'est à peu près tout pour ce début. Hé oui on commence tout doux... mais les prochains jours devraient être plus riches en événements ! :)